Bas les pattes, malotru de baveux…
12/17/2018 § 1 commentaire
Extrait du Journal @MeFaire, du 10 décembre 2018…
… où, après un week-end de repos mérité, on arrive tout guilleret dans la FaireCave. Et là, on est fort dépité de commencer la semaine en apprenant que tenir la main de sa cliente, même si c’est de manière tout à fait désintéressée, peut nous valoir les foudres de la Commission de surveillance du Barreau.
Alors, comme ça, on ne peut pas tripoter nos accortes clientes ? Ce monde est décidément de plus en plus décevant… C’est notre Tribunal fédéral (arrêt 2C_832/2017) qui nous casse la baraque, quand il dit que le comportement « affectueux » d’un avocat envers sa cliente dont il s’était « excessivement rapproché émotionnellement et sensuellement » est globalement inapproprié et susceptible de nuire aux intérêts de celle-ci, ce qui est donc contraire à nos devoirs professionnels. Bon, apparemment, dans la Haute Cour, les tendances libidineuses, même jugées inadéquates, ne doivent tout de même pas se voir frappé de l’opprobre populaire, comme n’importe quel Weinstein, puisque nos juges considèrent tout de même que si l’on agit dans un esprit altruiste plutôt qu’égoïste, en tenant la main de la cliente dans le but de la tranquilliser, ce n’est pas suffisamment grave pour justifier une violation de l’art. 12 lit. a LLC qui définit nos règles professionnelles en précisant que l’avocat doit exercer son mandat avec soin et diligence.
Ouf ! Sauvé…
Vraiment sidérant … Et quand on dépose des plaintes auprès de l’Odre des avocats vaudois pour des faits gravissimes eh bien il ne se passe strictement rien. D’où la plainte pénale que j’ai envoyée ce jour au Ministère public … Mais elle sera certainement classée !!!
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