Maîtresse, ô ma maîtresse…

12/12/2012 § Poster un commentaire

Les gardiens de prison ne sont pas réputés pour leur sens de l’humour. Ne dit-on pas sympa comme une porte de prison ? Malgré tout, ces augustes auxiliaires de la justice carcérale peuvent parfois se dérider. Explications.

L’une de mes collaboratrices – appelons-la Juliette- est allée défendre l’un de nos clients que je vais prénommer Isaac, un jeune en délicatesse avec le système pour dire les choses poliment. Ce brave garçon fait des allers retours entre la prison et la zone dans laquelle il sévit depuis quelques mois. A force de la côtoyer, notre client s’est pour ainsi dire attaché à Juliette qu’il suit placidement dans les couloirs de bureau du Procureur ou de la prison. Même quand Juliette se trompe de chemin et entre dans les toilettes… Les gardiens sur leur talons, vous voyez le tableau ! Jusqu’ici, pas moyen de dérider les cerbères. Mais lorsque ce matin, à l’issue de son interrogatoire, Isaac est à nouveau pris en charge par les convoyeurs chargés de le ramener à sa cellule, il lance à Juliette un tonitruant : « au revoir maîtresse ! », là, ils se sont franchement marrés. Juliette aussi d’ailleurs, mais elle a tout de même un peu rougi.

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